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1958 Devenir professionel ??

A Serre-Chevallier

Décembre 57 à Avril 58.  Pour l'ouverture du Club Méditerranée de Serre-Chevallier par la chef de village : Lydie Trigano, José a besoin d'un guitariste chanteur. La décision d'abandonner mon métier de dessinateur industriel pour une vie pleine d'imprévus était une décision grave : faire de la peine à ma mère fût une épreuve… mais je n'aurai jamais à regretter ce choix.

Mon père, lui, avait toujours rêvé de partir autour du monde sur la "Jeanne" ... Sa mère, Morvandelle, l'en avait empêché, "Y va meurre d'chagrin..." Papa, qui était à l'époque ajusteur-outilleur dans l'aviation à Villacoublay... était heureux de savoir son fils "travailler au chaud et en blouse blanche" a été admirable de compréhension.

1 58 jose quartet club medDe gauche à droite : Vali,  José, Jacky et Lucien.

Au "Club", ce quartet est composé de José Marchèse, pianiste de l'Etable à Paris (voir page pécédente), de Jacky Césaire (dms, congas et timbales, et de surcroît : danseur de be-bop réputé auprès des jeunes filles), de Vali Mayer (pince-sans-rire à la basse) et moi qui devenait guitariste chanteur !

Le répertoire était très varié avec pitreries mais aussi arrangements à 3 voix dans des répertoires multiples : Jazz, cha-cha cubain, samba brésilienne, et variétés burlesques. J'apprenais à discipliner mes brouillons de savoir...

Zacarias fameux trombone de style New-Orléans se verra offrir une semaine de plus au Club pour "bœufer" avec nous tous les soirs. A propos de José : musicien fabuleux, j'en reparlerai... José ne se séparait jamais de sa clé d'accordeur de piano... sa fougue avait raison du piano du Club. Tous les 3 ou 4 jours, il devait l'accorder !!

Mai 58 : Après la saison, après avoir rencontré "Zizi", une G.M. dont je suis tombé fou amoureux, sûr de mes nouvelles capacités musicales, on part au flan ! à l'Expo de Bruxelles afin d'y dégotter un contrat. Comme un bleu !, je me heurte de plein fouet au syndicat des musiciens belges plutôt efficace. " Les quotas de musiciens français sont complets, vous pouvez rentrer chez vous! ".


L'été 58 à St Tropez

De retour à Paris, où l'on abrite nos amours un peu n'importe où... Je retrouve mon copain de régiment, le tromboniste Jean Pierre Lesiqne. Il me propose d'aller faire la manche à St Tropez pendant la saison d'été, pour y chanter ses poèmes et ceux de Brassens.

A st tropez paris matchLe guitariste, à gauche c'est Jean-Pierre, le trombone de la marine !  L'autre guitariste, à droite c'est "Lulu" qui charme sa Zizi. Le photographe de Paris-Match a voulu que l'on soit séparé !

J'avais à l'époque une Dyna-Panhard Junior. Notre manche était très organisée, Zizi, Jean-Pierre et moi faisions chaque jour la route de St Tropez jusqu'aux Issambres, Zizi tenait les comptes et veillait à ce que nous ne chantions pas les mêmes chansons dans le même resto 2 jours de suite.

13 58 camping a st tropezAvant d'arriver à St Tropez se tenait le camping, il se situait sur la droite, proche de l'usine des torpilles (sic). Un matin, aux lavabos, je me suis trouvé par hasard auprès du guitariste manouche Sarane Ferret. Je lui raconte mes premiers émois musicaux auprès de ses "cousins" de la Porte de Vanves (voir la page précédente).

Il est curieux d'en savoir plus... Je sors ma guitare et lui scate quelques thèmes de jazz au milieu des campeurs... Il me dit avoir un contrat dans un petit bistrot de St Tropez mais que son cousin, qui doit l'accompagner, n'est toujours pas arrivé ! Il me demande de le remplacer en attendant... J'accepte son offre. Le cousin est arrivé une dizaine de jours après !!

Je n'ai pas gardé un souvenir exaltant de ce remplacement, mon rôle était uniquement de faire la pompe sur des standards de jazz de forme AABA. (Ces structures sont universelles...) Sarane, lui, les arrangeait à sa fantaisie. Ces formes harmoniques de morceaux qui permettent d'improviser devenaient soudain des ABA !! Il oubliait le dernier A... Serait-ce la raison qui expliquerait pourquoi Django prenait toujours 2 ou 3 guitaristes accompagnateurs ... ! Trois c'est plus sûr !


Le mariage "Zizi-Lulu" : autour d'une bassine de frites !

Les copains du camping au cours du repas de noce pris dans le garage-atelier de Georges.

Mariage st tropez  De g. à d. : Pépita une excellente chanteuse sud américaine que José avait invité à venir au Club Med à Monetier les bains (voir plus haut). En face : son homme du moment : un peintre russe. De dos : Zizi, devenue Madame Blot depuis quelques heures. Puis, celui qui reprend des frites c'est : George Khim : globe trotteur de retour de son voyage "Paris > Tokyo > Paris", en dodoche !!, partenaire de Jacques Cornet, autre globe trotter réputé ! Enfin un copain de camping, complètement paumé : il avait vécu 6 ans à Tahiti en pêchant du poisson ! Ici, avec une amie qui prenait soin de lui...

J'avais à l'époque une "Dyna-Panhard Junior". Notre manche était très organisée, Zizi, Jean-Pierre et moi faisions chaque jour la route de St Tropez jusqu'aux Issambres, Zizi tenait les comptes et veillait à ce que nous ne chantions pas les mêmes chansons, dans le même resto 2 jours de suite, ça marchait plutôt bien.


Vers le 20 septembre, on rentre à Paris avec un peu d'argent, mais toujours sans logement, ni boulot ! On s'en fou, guitare et mamours, se confondent ! Jean-Pierre va continuer sa route avec un autre poète chanteur. Vingt deux ans plus tard, pendant l'été 80, je retrouverai Jean-Pierre qui, après avoir habité sur un gros bateau de pêche avec sa compagne Dany, tenaient le restaurant "Bel air" à Balaruc les Bains (34).

Quand à moi, de retour à Paris, le bricolage ne m'ayant jamais quitté. Je vais faire bientôt partie d'une équipe qui participe à des "charrettes" pour expos ce qui va me permettre de faire des extras au Comité des Foires et des Expositions. Un métier qui laisse des libertés...


                                                                                                  1959

Février 59 :  Philipe Maté, jeune trompette avant  d'être connu plus tard (au ténor), me propose  un contrat de 3 semaines à Briançon au bar : "La Cabane" (2000f par jour logé-nourri ) avec Jean-Claude Lubin (p) dénommé  "La fée Carabosse", sans doute par Maurice Emo !. La rythmique était assurée par un jeune batteur : Philippe Babault : au jeu plus moderne qui me "secoue" un peu ! Mes "swingmen" préférés était (et le sont toujours) représentés par le trio d'Oscar Peterson avec Ray Brown. Avec Philippe au jeu raffiné, inspiré de Philly Jo Jones, mais sans bassiste…, à mon avis, ça flottait un peu.

59 2 babault dans coffre 59

Sur la photo :  Philippe  dans   le  coffre  de  la  Panhard "junior". Au dessus Jean-Claude  qui  s'inquiète  pour son batteur et Zizi qui essaie de placer ses skis ! C'est à Zizi, secrétaire de direction à qui je dois toutes ces précisions d'ordre chronologique. Ces 5 cahiers écrits journellement de 1960 à 1965  m'ont permis de revivre ces cinq années concernant cette fabuleuse époque.


 Saison en Tunisie à Gamarth

59 7 saison a tunis legende 1Mai 59. José, pianiste de "l'Etable" (Place de l'Odéon)... me fait signer 4 mois de contrat "Aux Dunes"  à  Gammarth en Tunisie. On y accédait en suivant une piste le long de la plage. Dans ce restaurant tenu par un Suisse allemand (Walter) se retrouvait tout le gratin de Tunis.

Pour le diner à 7h 30, Pierrot se mettait au piano, Antoine prenait son violon pour jouer des mélodies russes et des xardas aux tables qui le demandaient. J'appris à faire mes premières notes sur une contrebasse à cordes. Vers minuit, et jusqu'à 2h du matin ou plus, les samedis soir..., on jouait pour la danse, valses, tangos, cha-chas, boléros, mambos, sambas et, un peu de Jazz (des charlestons aux thèmes des Jazz Messengers !) José (sicilien de Tunis) avait appris ce métier en accompagant son père... depuis l'âge de 14 ans...


Une visite surprise : Sacha Distel...

A la suite d'un concert à Tunis, Distel et ses musiciens nous firent la surprise de débarquer à une heure du matin, leur avion repartait à 6 heures ! ce fut un sacré bœuf à 2 guitares jusqu'à leur départ pour l'aéroport. Si mes souvenirs sont bons, son groupe comprenait : à la batterie, mon copain Philippe Babault (voir plus haut : à Briançon) , Pierre Sim à la contrebasse et Raymond le Sénéchal au piano.


Fin de la saison à Tunis et retour à Paris

Octobre 59 : C'est avec mes rudiments de contrebasse apprises dans les tangos et dans les morceaux tziganes dans le groupe de José, à Gamarth, que j'ai osé faire des bœufs, timides, dans différents groupes... C'est ainsi que Stéphane Guérault me proposa de remplacer Alain Quéffélean, à l'époque contrebassiste des Dixie cats. "Quef" quittait les Dixies Cats pour devenir réalisateur de film avec Louis Malle. (dans "Le feu follet")


Entrée chez les "Dixie Cats".  

Richard bennet et ses Dixie Cats

Sur cette pochette de 45 tours (1959 d'après recherche internet), on reconnaît de gauche à droite Nino Ferrari à la contrebasse (qui deviendra Ferrer le célèbre chanteur), Pierre Derveaux à la trompette, Richard Bennett aux tambours, Maurice Lecœur au piano, Stephane Guerault à la clarinette et Jeff Mariette au trombone. (Jeff était architecte et membre de la fanfare des beaux-arts) .

Dès 1954, les "Dixie Cats" étaient connus dans le milieu estudiantin parisien. Cet orchestre de style New-Orléans type "All stars d'Armstrong" jouait régulièrement dans les bals annuels des grandes écoles.


1960

En janvier 60. Chez les Dixie-cats, je prends donc la place de Keffelian à la contrebasse, Jeff Mariette était remplacé par Pierre Lamalle au trombone. On jouait tous les dimanches en matinée (4.000 anciens francs) au célèbre "Boeuf sur le toit". Je jouais aussi, épisodiquement, dans la cave du "Bidule" rue de la Huchette avec André Busu à la guitare ou Lucien Ferreri "Lucien le Corse", Stef Guérault (cl) et Nino "Ferrer" au banjo ou à la basse .


 Au "Boeuf sur le toit"

Jusqu'au 10 avril : Ces matinées du dimanche vont se poursuivre au "Bœuf sur le toit" avec, cerises sur le gâteau : les galas des grandes Ecoles : Boum HEC , Sup de Co, concert JMF à Epernay... Ecole Vétérinaire ( 10.000f) une autre grande Ecole à Clermont Ferrant (12.000f).... D'après les cahiers de comptes tenus tous les jours par ma tendre Zizi (secrétaire dans le civil), mes rentrées mensuelles se partagent à égalité entre bricolages et musique !...

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Au "Vieux colombier"

Quant aux soirs de la semaine durant cette même période : le tromboniste célèbre Raymond Fonsèque va me prendre comme bassiste dans son sextet au "Vieux Colombier" avec Vanny Hinder  (cl), Xavier Chambon (tp), "Japy" Gauthier (dms) et Jean-Luc Parodi (p).

On joue tous les soirs au cachet de 20NF. Ce fut le début des concerts pédagogiques pour les AMJ auxquels se joignait le trompette Yvan Julien pour représenter le Be-bop. Raymond fit également appel à ma guitare dans un autre groupe de 4 trombones : Les T4. C'est un fait, depuis mes débuts à la contrebasse chez les Dixie-Cats, je ne joue que très rarement de la guitare.

De nombreux bœufs au Vieux-Co me firent connaître les "pointures" connues de la génération précédente : Maxime Saury (cl), Claude Gousset, (tb), Claude Luter (cl), Claude Gousset était à l'époque dans le groupe qui accompagnait Yves Montant...)


Petit à petit... je devient professionnel...

C'est à partir de cette période que je vais délaisser mes bricolages pour la musique. Ainsi, je vais devenir "pro", (mais non déclaré !). A cette époque, seuls les musiciens de studio et de TV avaient des fiches de paie !

Chaque semaine, je devais me rendre rue Taitbout afin de pointer les jours où j'avais travaillé, ce qui me permetait d'avoir une couverture sociale. Un jour, en ouvrant la porte du bureau, je me suis retrouvé nez à nez avec... Michel Simon qui venait, lui aussi, "pointer"... : une présence impressionnante, inoubliable !


De janvier à mars 60 au    "Vieux-Colombier" :

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Le 3 février 60 : un tout petit, tout petit Olivier, futur musicien a failli naître au Slow-Club où je remplaçais un bassiste !


"Au Bidule", rue de la huchette

Du 10  au 30 avril 60 :  (aux cachets de 25 NF). Dans cette cave, en face du Caveau de la Huchetteen remplacement du bassiste suédois Lennards Jannson, je vais jouer au côté du batteur américain Don Brown dans le quartet de Jacques Pelser (Sax alto belge). Au piano un fabuleux pianiste belge : Francis Coppieters, que j'aurai le plaisir de retrouver 2 ans plus tard au Casino de Biarritz, tous les soirs pendant les 3 mois d'été. Occasionnellement, je fais des remplacements au caveau des "Trois Mailletz" avec André Persiani, (p), Géo Dali, vb), Dominique Chanson (ts) et Jacques David (dms).


Retour au "Vieux-Co",

En mai 60 : Je deviens le bassiste du quartet de Roland Hug, trompettiste suisse. Son répertoire était celui de Tad Jones (tp) . Jean-Luc Parodi ou Marc Hemmeler étaient au piano, Jean Martin ou Japy Gauthier aux tambours.

Les matinées du dimanche avec les "Dixie Cats" avec prestations à la piscine De Ligny et à la Foire de Paris !


"La belle Epoque"

Du 6 au 30 juin 60 : Au "Vieux-Co"  rebaptisé "La belle Epoque" .  Roland Hug  se fait  remplacer par J. C. Fohrenbach. (Fofo). J'apprendrai  beaucoup avec ce musicien qui a joué avec tous les jazzmen américains de passage à Paris dès l'ouverture du Club St Germain (en 1946 ou 47 ) . Les batteurs étaient  Robert Barnett ou Jean Martin, les pianistes  Gilles Jé­rome ou le regretté Jean-Luc Parodi qui débordait de swing...

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Au "Vieux-Co"

Les samedis soirs du Vieux-Colombier n'étaient pas tristes : on était en peine mode "Yéyé", le jazz moderne battait de l'aile ,"Fofo" qui accompagnait le chanteur Jean Ferrat lors des week-ends se faisait remplacer par Jean-Louis Chautemps, sans boulot… lequel expérimentait, dans l'exposé des thèmes, des sons suraigus sur son sax ténor, ce qui laissait perplexe le public du samedi soir, venus de province... Et oui, l'orchestre d'André Réveilloty avec Sidney Bechet n'étaient plus là depuis un certain temps !


Juillet 60 Roland Hug revient au "Vieux-Co". Son quartet swing (répertoire Tad Jones ) va retrouver ses marques jusqu'au 4 Octobre avec, toujours "Lulu Blot" à la contrebasse. Galas à Sancerre et à Poitiers avec Francis Lemarque. 180NF


Août 60 : Voyage au Cercle polaire en dodoche avec ma Zizi.


Septembre 60 : Toujours au cabaret "La Belle Epoque" dans le quartet de Roland Hug avec J-C Parodi au piano et Japy aux drums.


En octobre 60 , on me propose des remplacements au Slow-Club chez Marc Laferrière (ss). Au "Slow" on était payés 35NF par soir. Egalement quelques remplacements au caveau de la Huchette (le temple de Maxim Saury). Un soir, on remplaça l'équipe de Maxim par un groupe formé au dernier moment. Ce fut un groupe New-Orléans hétéroclite de musicos de la génération précédentes que je ne connaissais que de nom : le génial soprano Brawlaski, Louis Henri (tp), Pacou (dms) Henri Guenot (tb).

Et puis : Tchav (très bon pianiste middle-jazz de ma génération ). Tchav, surpris de me voir avec une contrebasse ... Nous nous retrouvions 7 ans plus tard complices du temps de mes premiers bœufs à la guitare (en 53) au "Baxter-Club" dans l'orchestre de J.Pierre Lesigne (voir plus haut). Si tu es toujours des nôtres Tchav, fais moi un coucou...


A la même époque, Michel Zaoui  forme un groupe pour jouer à "Discorama" l'émission de Télévision.  (Extrait du livre...p.3)

Tele claude darget

Au piano : Paul "Rako", pianiste "tous terrains" capable de jouer à la "Errol Garner", "Fats Waller" ou Duke Ellington ! Claude Darget producteur, Jean-Claude Weil (banjo), Michel Zaoui (clarinette ), Jacques Chrétien (trompette), Lucien Blot (contrebasse) et mon ami Pierre Lamalle (trombone). Les danseurs étaient des habitués du Slow-Club...  Si vous vous reconnaissez, envoyez moi un message, j'ajouterai vos noms.


 1 mois à Mannheim.

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Novembre 60 : Le pianiste Armand Gordon, très connu en Allemagne, cherche un orchestre vieux style pour accompagner la chanteuse Beryl Bryden pour deux mois : en novembre à Mannheim et en décembre à Cologne : six soirées par semaine plus une matinée payées 35 marks chacune soit 45 NF à l'époque. Ces cachets étaient quasiment le double de ceux que l'on gagnait en France ! Nous payions 70 Marks de chambre pour le mois. N'oublions pas que l'essence est restée pendant des années à 50 ct de franc le litre !

Nous étions baptisés les "French Ambassadors" (quel culot !) avec un inconnu au piano Jacques Lautier (p) qui baragouinait l'allemand mais qui semblait un peu novice dans le répertoire très New-Orléans de Beryl !!

Je vais découvrir deux personnages de la génération précédente, hauts en couleur : Maurice Emo à la verve Célinienne et son complice Japy. Comme il y a eu l'argot des bouchers, Emo et Japy ont inventés l'argot des musiciens : "Avoir les yeux en capote de fiacre !" . "Une rythmique Calberson…" et quantité d’autres expressions savoureuses, de quoi écrire un dictionnaire. L'orchestre se compose également de l'excellent clarinette pince sans rire Suisse : Wanny Hinder et de Michel Zagradski au trombone.


Suite : dans la page

"Itinéraire d'un jazzman"

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