Dans l'Yonne 1979 à 81

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Le trio "Philou"

 

En 1978, après ces longs séjours en Europe, riches en expériences musicales, je vais m'installer "définitivement" dans ma maison à Pontaubert près d'Avallon. Cette richesse acquise ne pouvait rester plus longtemps en jachère. A partir de 1982, et par suite d'un " manque musical ", je vais essayer de transmettre mon plaisir de jouer ces différentes musiques du monde à des groupes d'enfants voir les pages de la rubrique "Histoire de l'EQS" à l'accueil : colonne de droite.

A Pontaubert près d'Avallon. C'est au cours d'un Concert-Folk à Voutenay (Yonne) en 78 dans la boue... que je vais rencontrer 2 soeurs qui se trimballaient avec des percus. Un trio était né !

Extrait du concert  de Toucy : Felicidade (Musique de Jobim/Paroles de Vinicius).

 4 m/n 10 : Guantanamera.  6 m/n50: L'épervier : Musique folk sud-américaine. 9m/n15 : Mas que nada" Musique et paroles de Jorge Ben. 11m/n 30 : Pot-pourri caraïbe: folklore. 13m/n55 : Samba da rosa : (musique de Toquinho, paroles de Philou et Myrtille) et 17m/n50 : Voce abuso : musique de Carlos Jocafi et paroles de Michel Fugain


Voyage du trio :

Espagne et Maroc

Eté 1980. Au Club Med. à Cadaquès. Riches de nos pérégrinations précédentes, on part au flanPremière étape : Cadaquès. Après 3 jours au milieu des conversations des plongeurs ! et un vent terrible qui soufflait tous les soirs dans les micros on s'est décidés à partir plus au sud. Viviani, le chef de village de Marbella  fut prévenu de notre arrivée... et puis, la musique des Caraïbes, c'était pas trop la tasse de thé des plongeurs !


Plus au sud à Marbella***** (Espagne)  On resta la semaine dans cet Hôtel 5 étoiles géré par le chef de village "Viviani". La clientèle était riche et pour la plus grande partie, de confession juive. Je me suis retrouvé le premier soir, à table, séparé de mes copines... Une hôtesse, nous a fait comprendre que les 2 filles devaient être à la table des femmes !!  Pas drôle ! Parmi les hommes, ne comprenant rien à leurs conversations en anglais, ou en flamant, j'étais totalement ignoré !... Certains semblaient être des diamantaires du "Sentier" à Paris qui en rencontraient d'autres pour parler business. Quant à mes copines, elles devaient manger parmi ces dames en robes du soir, bardées d'or !

Tous les soirs après le repas, pour descendre à Marbella, il fallait longer un camp de gitans contigu au grand parc du Club. Un soir voyant guitare et congas dans la dodoche, ils nous ont appelé pour faire la fête au milieu des familles. Babeth et moi n'étions quand même pas très rassurés... (2 jolies filles blondes...). Le lendemain et les jours suivants, on leur amena des moitiés de tartes et de gâteaux qui restaient sur les tables !


Au Club Med de Malabata (Maroc)  "Stanley"  nous connaissait de l'année précédente aux Restanques, cet imitateur de Jerry Lewis tapant à la machine à écrire" (numéro musical éblouissant) nous présenta tout de suite à deux invités avec  leur famille : les dessinateurs Claude Serre et André Barbe. On resta 3 semaines avec eux dans une ambiance inoubliable de drôlerie et de gags.

Extrait du concert : où l'on entend Babeth improviser longuement sur un xylo de fabrication locale! :

 

 

 

 

Bidonville (Baden Powel et Claude Nougaro), 3m/n30 : L'épervier : (folklore ternaire latino et paroles de Hugues Aufray.) , 6m/n35 : Samba da volta (Toquinho et Vinnicius)


       

FR3 Bourgogne à Dijon  

1981 De g. à d. : Babeth Seguenot,  Tiboum, Myrtille (Catherine Seguenot)

Thèmes joués : A 30 sec. :"Bidonville" (Nougaro, Baden Powel). 5m/n 22 : "l'Epervier" et "Je reviens" (folk Colombien), 8 m/n 50 : "Samba da volta" (Vinicius-Toquinho) 12 m/n 10 : "O congaceiro" : Baîon (AlfredoRicardo de Nascime)      15 m/n 32 : "Agua de março" (Jobim-Moustaki), 18 m/n 40 : "Voce abuso" (Antonio Carlos -Jocafi),  cuica vocale par Philou , Myrtille est à la flûte. Pot pourri de beguines : 25 m/n 26 : "Matilda", "Ba moin un tibo", "Maladie d'amour" (Trad antillais) et 32 m/n : "Moi y'en a voter Coluche!" sur "Ay no" (Azuquita). Tous les thèmes et impros sur xylos sont joués par Babeth.


1983 : Fête de la musique à Pontaubert.

J'avais invité les gens de Pontaubert à venir chanter. Une dame s'est présentée avec Frou-frou à son répertoire : "Frou frou... frou frou... par son jupon, la femme..." : une autre époque !

1 fete de la musique a pontaubert 83


L'expérience "Espace du Possible"

 

9 a l espace du possible 83A cette époque, j'allais souvent rejoindre des "stagiaires en tissage" à Vault de Lugny près de Pontaubert. L'ambiance, haute en couleur, me fit connaitre un drôle de personnage : Gaby. Gaby était un dessinateur caricaturiste. Un jour, il me jeta : "Tu n'connais pas l'plat d'nouilles ?..." c'était sa dénomination de l'Espace du Possible !! .

La première fois, en arrivant à "L'espace", c'était l'heure du repas. J'ai demandé où se trouvait les WC... Une femme s'est levée pour m'y emmener : pas de portes de prévues... j'ai pas pipé ! "Faire sa crotte aux yeux de tous, je n'en revenais pas ! ". Puis, on me montra un grand panneau où chacun pouvait apporter ses compétences pour la semaine. J'ai du écrire : "musique Jazz", "chant", "guitare", ainsi que l'heure à laquelle je pourrais recevoir les intéressés. Puis, on m'incita à m'inscrire à l'une des nombreuses propositions offertes sur le tableau.

J'ai choisis : "Raconter sa vie à 18 ans". Le lendemain, à l'heure dite, nous étions 2 hommes et 7 ou 8 femmes, assis en rond, autour de celle qui avait proposer ce thème !! Pour moi, ce fut un choc... La plupart des femmes avait du mal à raconter leur jeunesse, nous avions tous les larmes aux yeux... J'avais presque honte de raconter l'insouciance de la mienne : " Nous, en 51 ou 53, on cherchait la "femme idéale pour se marier..." C'était banal !!

10 a l espace du possiblePuis un jour, sur le tableau qui était refait chaque semaine, quelqu'un proposa des glissades dans la boue ! Plusieurs tonneaux de boue furent versés sur une immense bache tendue sur la petite colline du camp. Une cinquantaine de personnes, dévêtues, attendaient leur tour pour glisser jusqu'en bas où il était impossible de se reconnaître...! Je compris alors la boutade de Gaby : "Tu n'connais pas l'plat d'nouilles ?".

Je suis retourné à L'Espace plusieurs années de suite, cette fois avec mes percus. Je proposais tous les jours une batuk pour les gamins. C'étaient eux qui venaient à ma tente pour me réveiller...! "Alors Philou, c'est l'heure des percus..! "


Suite dans la Page :

Groupes Gard 95/96

 

Dans ce site et sur sa colonne de droite à partir de 1982, on peut suivre 

"L'historique de L'école qui swingue."

ou, comment attraper un merveilleux virus : celui de la Pédagogie.

 

 

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