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Contrat dans la Zona Rosa

1969

Contrat dans la Zona rosa :

la "Llave de Oro"

 

Journal de bord de Francine. Retournement de situation, on envisage de nouveau le "Can-Can" avec délectation. Elle est chouette Catherine malgré ses fantasques, ses mythes, son emploi du temps surchargé ; elle trouve encore quelques moments pour aider les copains.

Au Can-Can, elle explose : - On va l'emporter ce contrat, oui ou merde ? On est assis devant Jaime, peut-être un peu trop souriant…

- La Anda est d'accord ! - Ah ? - Vous pouvez téléphoner, on en vient…

On est très sûrs de nous. Jaime se gratte la barbe et se caresse les bajoues  qu'il a flasques. - C'est que la maison a fait ses comptes... ce n'est plus possible... - Vous avez quelqu'un d'autre ? - Non, mais les affaires  marchent  mal, on a dû réduire les effectifs. Remarquez, la revue changeant tous les trois mois, il n'est pas exclu...

-Donnez moi votre adresse, on vous écrira...


Dans la "Zona rosa"

15 janvier 69 : On déménage rue Estrasburgo, en pleine "Zona rosa". Marie compte sur ses relations... Le club où l'on devrait chanter... est à deux pas. C'est le club  "Llave de Oro"

18 janvier : Signature du contrat. 400 pesos par jour. Il faut dès maintenant faire la demande des papiers. Ça met trois semaines, après quoi, nous aurons un "Statut d'artistes étrangers" valable 2 ans.


8 caminoreal avec istruments

Photo prise au Caminoreal pour l'agence de Marie...     (Au déclancheur !)


      ça s'échauffe dans les répètes...

Philou vient de terminer son quinzième arrangement. Auréole du créateur. Moi, j'ânonne, je peine, à moi les engueulades ou les encouragements. Loin de me rebiffer, j'ai le complexe de la remorque, je ne vois pas la route, je transpire. Jamais nous ne serons prêts...

Le succès de l'audition me donne le vertige, mais je vais, emportée par l'élan, tantôt insensé, tantôt accessible. Le rêve s'étale, les spots, le rideau, les planches. Le désir et la peur de la première fois. Une peur qui ne fait qu'augmenter le désir.

J'ai toujours rêvé de coulisses, de vivre dans les coulisses des choses. Le répertoire dans l'ensemble est resté fidèle au projet. Beaucoup de folklore, mais Philou a exigé quelques rengaines de Paris qui m'ont fait grincer des dents.

- C'est pas possible, on peut pas mélanger ! Je ne suis pas partie pour chanter "La vie en rose" ! Si on commence par faire des concessions... faut savoir ce qu'on veut. Commercial, commercial, je m'en fous moi !

- Si tu veux savoir, ils s'en branlent de tes chansons. Si tu ne leur plais pas, t'auras pas de boulot. T'as pas le choix, c'est du rêve tout ça et tu ne sais même pas tes accords ; tu te rends compte, avoir trouvé un engagement avec ça ! - Je sais, c'est plutôt minable, mais ça n'a rien à voir ! - Travaille !

Et on recommence. Vocalises, exercices de souplesse du poignet. Philou me parle de "syncopes", manquait plus que ça. On dit que la guitare est un instrument facile, et qui ça d'abord ? Et les costumes de scène ? On n'a que des pulls, des jeans, on croyait vivre dans un camion… Au pays de la paillette et du faux cil, il faut paraît-il changer de costume à chaque show. Et on en a trois ...


Un costume "Cancan"...

Après consultations j'ai découvert un inverti, grassouillet tailleur-exécutant pour les costumes du "Can-Can".

Son talent ne m'a pas été confirmé, mais ses prix sont modestes. Je dispose de soies de Hong-Kong autrefois achetées pour une petite amie chinoise de Philou, mais qui, les vents ayant été contraires, me sont revenues. J'ai des idées marrantes, dessins à l'appui. Les essayages se font de grand matin


Chez le tailleur.

11 h. Pénétrer dans une cour intérieure, monter un escalier étroit et branlant, traverser une terrasse envahie de marmailles morve au nez et cul à l'air, écarter les lessives, enjamber un balai qui frotte à grande eau les dalles fêlées, gravir un nouvel escalier, s'égarer dans deux ou trois piaules surpeuplées où les mômes terrassés par la fatigue sont tombés sur des cartons tenant lieu de paillasses et tout de suite on est arrivés.

On réveille la maisonnée, on le devine aux yeux chiffonnés de deux éphèbes glabres, ils n'en sont que plus touchants qui, le corps à demi-vêtu s'estompent dans l'ombre des tentures chatoyantes.

69 2 1 francine en cancan7 pub llave de oro 2


Signature du contrat.

18 janvier : 400 pesos par jour. Il faut dès maintenant faire la demande des papiers. Ça met trois semaines  Après quoi, nous aurons un "statut d'artistes étrangers" valable 2 ans.


10 Février : Après beaucoup de tergiversations entre les 2 syndicats, celui des musiciens  et celui des Artistes... Ce dernier a enfin accepté de nous nous prendre...

Permis francine009

Permis de travail mexico008

 

 

 


Première à la "Llave de Oro"

14 février 69. Au garde à vous, les garçons, qui ont du style, sont alignés devant le bar. Ils attendent  le client et le nouveau spectacle. L'œil indifférent du garçon qui a de l'expérience coulisse vers les micros, la porte, les tables, bouge un couteau, soulève une poussière invisible.

Pronostics dans un frémissement imperceptible des moustaches. Le gérant en smoking arpente la moquette rouge. "Demain soir le restaurant sera plein", nous a-t-il prédit, j'ai choisi le vendredi soir pour ne pas effaroucher les artistes. Attendons encore un peu...

Il n'y a personne. Personne à part les amis. Deux tables antagonistes : celle de Maria, elle a bu, elle éclate d'importance en vrillant ses yeux un peu trop noircis sur la table voisine qui l'ignore, d'un air de dire : "Alors qui c'est qui leur a trouvé un contrat à ces petits..."

A la seconde table, Catherine lève son verre. " Vous ressemblez à Jeanne Moreau " lui a dit Philou. Elle a rougit : "On me l'a déjà dit..."

Elle a invité Antoinette, le professeur de français de son fils Carlos, une comtesse de 70 ans qui arrose ses 35 ans de Mexique.

Elle explique de sa voix à grand écart qu'en 1934, elle débarquait avec son bidet sous le bras. "Aujourd'hui encore, ma chère Catherine, je puis vous assurer que je suis la seule personne à posséder un bidet à Mexico, parfaitement... Au succès de vos protégés..."

A lampouillis de connaisseurs, elles descendent leur double cognac.


Entrée des artistes :

Les garçons mine de rien, suspendent leur agitation de principe ; répartis aux points stratégiques, ils guettent la serviette au bras, félinement avides. Rien à leur reprocher, z'ont rien d'autre à faire.

L'assistance déjà discrète interrompt ses menus chuchotis. " Ils sont mignons ces petits" glisse encore l'incorrigible comtesse Antoinette de son prénom... L'assistance a été très docile. Muette tout d'abord...

Il a suffit d'un seul et terrible regard de Catherine pour ôter à la Marie toute envie de commentaires, elle a entonné avec nous la finale.


OK, on n'a pas défoncé la salle, mais on aurait pu se casser la gueule... La grande Catherine commente, gentiment : " Et bien Philou, vous n'avez pas à avoir honte de votre partenaire. Marie à l'air contente.

Hier, je l'ai menacée de ne pas chanter si elle ne me payait pas les 100 pesos de la première figuration. Ce soir, superbe, elle nous a dépêché une gerbe de roses avec sur un carton anonyme un "Merde" encourageant !

" "Ils sont adorables ces petits", reprend Antoinette, très bien, très bien continuez ! Pour moi, ce sera un double cognac, un double" !

Le lendemain et le surlendemain, trois ou quatre tables... On vient de comprendre que le Club "La llave de Oro" très privé et très sélect est au bord de la faillite.

On compte sur nous pour le remonter. Ça tombe mal, mais on en profite pour répéter.


Bilan mitigé...

Faut bien le dire, on n'est pas déments... Au bout d'un mois et demi, on dégotte un contrat... C'est marrant, sur scène, on est encore à tâtonner, on doit pas avoir le génie de la démerde et on en a pas vraiment la gueule.

Philou n'est pas vraiment pris au sérieux, ce n'est décidément pas un "macho".  La "flaca" qu'ils m'appellent, trop maigre, trop gamine, à traduire que je n'entre pas dans le jeu des rapports de séduction latins et s'est heureusement une chose que je ne saurai changer. Obstinés alors, un entêtement à deux têtes avec beaucoup de rêves...


Catherine veut notre "réussite"...

Catherine fait pour nous de grands projets, elle veut nous établir au Mexique, nous faire faire beaucoup de fric, c'est comme ça que l'amitié s'exprime chez certaines personnes.

On est partis pour voyager. Pas folle, elle s'en doute, et ça lui plait pas. Tant que nous lui avons rappelé les débuts difficiles de sa carrière, nous étions touchants, mais ne pas partager ses ambitions, c'est un peu léger, pas de temps à perdre...

On la trouve de plus en plus souvent très occupée, chez elle on ne vient plus voir que les bonnes et les gosses. Elle a bien du souci avec la gestion de son restaurant chic dans la montagne où elle chante tous les soirs, accompagnée par son accordéoniste... Avec ses 20.000 pesos par mois (8000 F), elle ne s'en sort plus.

6 la llave de oro 1 Le sam'di soir après l'turbain l'ouvrier parisien...


Les clients du samedi soir.

Le samedi soir, à la "Llave de Oro", le mexicain se tient bien. Il sort sa légitime. Le mari nous invite dignement à sa table, histoire de me faire une cour ouverte et d'emmerder Philou.

Le lundi soir, il sort avec une de ses maîtresses ou des illégitimes, illégitimes mais reconnues. Dans les formulaires de Sécurité sociale, inscrire : nom de la femme légitime, nombre d'enfants ; nom de la première femme illégitime, nombre d'enfants ; nom de la troisième, etc.

Généreux oui, il sait s'amuser, il ne regarde pas à la dépense. Ses enfants, oui, il sait les aimer ; la non plus, il n'aime pas se mesurer, mais quand il n'y a plus d'argent, il se dit qu'ainsi va la vie…

Un balai en jupon et c'est parti, et c'est pour ça que les "gringas" américaines sont folles des "latin's love"…


3e semaine à la Llave de Oro.

Le restaurant était et reste tranquille : une moyenne de 3 à 4 tables  par soir. Nous avons vite cessé d'être impressionnés par ce public clairsemé. Le premier soir, quand on nous a réclamé "La vie en rose", on a souri. On ne peut pas demander à tout le monde d'aimer les vieilles chansons françaises.

Oui, mais, ils ont remis ça : "La vie en rose" ! "El mondo", "C'est si bon" ! Mais alors, qu'est-ce que ça veut dire ?

Ruben nous a dit avec tact qu'il nous manquait des chansons mexicaines, plusieurs clients se sont plaints. " C'est très joli vos chansons mais on ne comprend pas vos paroles, pourquoi ne chanteriez-vous pas..."

Nous avons pensé à beaucoup de choses, nos gueules, nos voix mal assurées, manque de métier, mais le répertoire, ça nous avait échappé et l'évidence s'impose avec un peu de lourdeur : notre répertoire ne plait pas.

Je me demande si c'est pas ce qu'ils peuvent voir de mes cuisses qui nous évite le bide. Ce qu'on attend de nous : chanter en espagnol les chansons à la mode ou à la rigueur les quelques chansons françaises connues du grand public comme "La vie en rose", etc.

Dur... La douche ! et Maria, la-dessus qui veut nous imposer un batteur. Philou à refusé, un peu brusquement, c'est vrai.

Elle a baissé ses gros yeux noirs. "Il me fait peur, celui-là". Et les jeunes, les jeunes où sont-ils ? Ça leur plairait peut-être. Mais les jeunes ne viennent jamais à la "Llave". Sélect avait dit Maria, très fermé et donc cher...

Les garçons, après la servilité des premiers jours, ont entamé une longue guerre d'usure ; dérégler les boutons de l'ampli, tordre un pied de micro, déplacer le matériel, débrancher un jack, se prendre les pieds dans les fils en faisant le service.

Quand Philou commence à s'exciter devant ces conneries de dernières minutes, ils doivent se régaler. Mais on tient bon, chanter tous les soirs c'est la seule façon de faire des progrès.


La revue "Hair" .

Hier, nous avons eu des nouvelles de Raphaël et Marianne par les journaux. Fiasco de la revue "Hair". La première fut un fameux scandale ; tous ceux qui au Mexique ont la parole ont été unanimes. Tous nus qu'ils étaient, tous en cheveux et en guenilles, provocation !

Le gouvernement à immédiatement chassé tous les américains de la revue. Soit disant que certains n'avaient pas obtenus leurs papiers de la ANDA. Prétexte...

Sur les journaux, Marianne à l'aéroport, grands sourires et message de "peace" aux photographes. Le pays est maintenant nettoyé de ces éléments subversifs. C'en était trop. Ici on préfère les films où la femme s'écrie haletante : "Une femme ça ne se demande pas , ça se prend".


Le "pote" de Philou.

Philou c'est fait un pote, le petit cireur qui racole les étrangers devant le restaurant. Il a tellement insisté que Philou s'est laissé faire. C'est lui le gamin un peu gauche qui pose son pied sur la petite caisse patinée.

" Americano ? - No, no, Frances ! - Paris ? - Si, si ". Il étale le cirage avec les doigt, ajuste son chiffon, précis. Coup d'œil ; il connait les pieds et à qui ils appartiennent. Il sort de sa poche un petit paquet entouré de papier journal, de l'herbe, non ? et se renseigne à tout hasard, combien que ça peut gagner un cireur à Paris ?


Les malheurs de Catherine.

Catherine est furax : " Hier, je suis tombée en panne sur la route d e Cuernavaca avec la mustang, j'ai marché  deux kilomètres pour trouver un garage. ; Tout le monde roupillait là dedans. Y'en a quand même un qui est sorti. Je suis en panne !

- Muy bien, muy bien, j'arrive..." Il a tourné autour de la voiture. C'est une belle voiture ! J'avais envie de le piler. J'ai ouvert le capot. C'est là  que ça se trouve ! Alors, il a commencé à sortir les pièces en les essuyant bien minutieusement. Au bout d'une heure, sur le trottoir, y'en avait partout des pièces astiquées.

"Alors que pasa ? - Oh moi , je saurais pas vous dire, je ne fais que nettoyer les pièces..."


En balade.

Neuf heures. La nuit hurle. Vacarme inouï de la vie tropicale, hystérie d'animaux déchaînés qui gratte le feuillage, froissement des herbes ; des cris, des gémissements se répondent, se superposent. La nuit est vivante après l'écrasement de la journée. Les odeurs libérées envahissent l'ombre, les fleurs nocturnes s'ouvrent, parfums violents.

Les mexicains les appelle "galan de noche", galant de nuit. La patrone de l'auberge, une exilée tchécoslovaque, nous en cueille quelques branches avec émotion, elle nous conte la nature avec des mots d'amoureuse.

Assis sur la terrasse nous nous laissons envahir. Un indien glisse entre deux bouquets de feuillage et nous renifle comme un chat silencieux. Les bords du lac ne sont plus apprivoisés ; l'auberge déserte, quelques pierres au milieu de la rocaille et des arbres goulus.

Les insectes courent sur la pierre. Je vais m'allonger nue dans l'eau tiède, des fleurs fraiches jaillissent dans les branches lourdes qui s'appuient sur l'eau, un oiseau éraille l'ombre de fureurs gutturales, les vapeurs de la terre arrosée montent en étirements d'aise, la nuit n'appartient pas aux hommes.


Marie à des projets !

On vient de commencer à chanter quand la Marie débarque à la Llave de Oro. Les garçons s'empressent, trop heureux d'avoir une table. elle a son sourire des grands jours et nous fait un coup d'œil en désignant son partenaire, un grand américain qui a l'air de s'emmerder.

Qu'est-ce qu'elle a encore trouvé. Elle nous glisse : "J'ai une surprise pour vous, un imprésario de Las Vegas."

Elle débloque, La Vegas, pourquoi pas Carnegie Hall ! Les garçons ont entendus, ils ont reniflé la bonne table. Avec des courbettes de poupées à mécanisme, ils entament leur ballet servile.

La Marie tire sur son fume cigarette, passe une main sur sa moumoute laquée, remue la tête pour faire tinter ses pendentifs en plaqué. L'américain s'ennuie, le nez dans son whisky. Elle a du l'avoir à la ruse. "Venez vous asseoir à notre table, je vous présente M. Stevenson."

Il se gratte la gorge. Visiblement il aurait préféré passer une soirée tranquille. A moins que Marie que Marie lui réserve une de ses protégées. "You know, it's very difficult to work in the states..."

Il expose calmement ses raisons : D'abord le syndicat. Comme on s'accompagne avec des instruments, on est considérés comme des musiciens et le syndicat américain refuse les musiciens étrangers, sauf pour les grands noms bien sûr.

Dans ce cas, il faut verser au syndicat la somme correspondante à ce qu'auraient dû toucher les musiciens auxquels on pique le boulot. La Marie opine de l'air de dire, vous voyez , j'ai fait ce que j'ai pu...

"Ecoutez, au lieu d'avoir la folie des grandeurs, vous feriez mieux de nous trouver un contrat à Acapulco ; on est crevés par l'altitude et on aimerait bien prendre un peu l'air...

- Mais j'y pense, j'y pense... - Vous avez quelque chose ? - Je vais à Acapulco la semaine prochaine.


Faut s'habituer !...

Philou rentre en claquant la porte. "C'est la dernière fois ! - T'en fais une tête ! - Non mais tu 't'rends compte, ça fait la  deuxième fois qu'elle me file un lapin cette gonzesse. Ça téléphone pour se faire faire des photos, je me dérange pour aller au rendez-vous et que dalle ! Fini le cinéma... et ça demandait si y'aurait un vestiaire pour se déshabiller et changer de perruques... - Tiens, attrape l'oreiller, défoule toi. - J'en ai rien à foutre de ton oreiller, tiens ! - Aie, t'es fou; attrape !... Merde il est crevé. Y'en a partout, le fourneau, les rideaux, les chiottes. " Tu m'en a fait bouffer ".

On sonne... " Qui c'est ? - Va ouvrir, j'suis à moitié à poil... La porte ouverte aspire les plumes. " C'est pour toi, une lettre recommandée, tu dois signer. -Tombe bien çui-là, y veux pas des jumelles ? Philou est en train de repousser la porte sur le facteur qui se tord le cou. " IL es gonflé çui-là, tu vois pas que t'es en chemise de nuit transparente avec la baie vittrée derrière ? Et qu'il me poussait de plus en plus !


Suite dans la page : 

En route pour Acapulco.

 

 

 

Nouvelle vie de Fancine...

La  communauté  spirituelle  d'Osho" préala - blement  nommée " Bahgwan  Shree Rajneesh "  a  fait  scandale  dans les médias,  dans les  années 70-80. Cover 50 copie Depuis la diffusion sur Netflix, le 16 mars 2018, de "wild Wild Country, son héritage est à nouveau durement controversé. L'auteure, qui vécut dans ce ferment spirituel de 1976 à 1990, relate dans "Toutes les couleurs du soleil levant" sa propre expérience. Une autre facette faisant ressortir beauté, amour, la portée  universelle de cette alternative spirituelle ainsi que la profondeur des enseignements du maître. Un témoignage direct et sans compromis de cette aventure bouillonnante, titanesque et passionnée entre l'Inde et l'Etat d'Orégon, aux USA. Francine seul eberlin

 

 

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